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Logements et foyers universitaires : le parcours du combattant

Depuis le début du mois de septembre, un bon nombre d’étudiants, de nouveaux bacheliers, s’apprêtent à accueillir la nouvelle année universitaire convenablement : inscription aux universités et évidemment recherche d’un logement font partie des grands préparatifs pour la rentrée. Tous ceux et celles qui poursuivent leurs études, loin de leur ville natale, ont mené une course, qui n’est pas encore finie pour certains, dans le but de chercher le bon logement où le confort règne.   Et ce n’est pas une mission facile …. Reportage

La nouvelle année universitaire a bel et bien commencé, il y a quelques jours. Les étudiants  doivent s’installer dans des foyers universitaires étatiques ou privés, ou dans des maisons louées  pour ceux qui optent pour  le confort et l’indépendance.
Et si, pour certaines personnes, la question du logement ne posait pas problème, pour d’autres ce n’était pas le cas.  Nour et Olfa   sont deux étudiantes inscrites en troisième  année terminale à la faculté des lettres de Nabeul. Elles galèrent depuis le début du mois de septembre pour trouver une place dans un foyer privé, ou une maison à louer qui ne soit pas trop loin de leur université.
« Nous sommes à la recherche, désespérément, depuis quelques jours, d’un logement près de la faculté. Mais cela s’avère quasi impossible vu que nous avons tardé  à mener notre recherche pendant l’été. Les causes sont multiples, car exceptionnellement, les résultats de l’année universitaire 2018/2019 ont été délibérés début septembre. Nous ne savions pas si nous allions refaire l’année ou réussir. De ce fait, et en apprenant la mauvaise nouvelle que nous allons encore poursuivre nos études à Nabeul, loin de nos villes d’origine, Gabès et Monastir, nous nous sommes trouvées dans une situation stressante : dans la pression, dans la peur et dans le désespoir  de ne pas trouver un  logement et de nous installer pour pouvoir nous concentrer sur nos études qui ont déjà commencé », s’exprime Nour.
« Nous nous sommes déplacées sur les lieux, à Nabeul, à la recherche  d’un logement à la dernière minute et nous avons visité quelques maisons à louer, dont les conditions de vie et l’emplacement n’étaient pas trop confortables mais nous pensons que nous allons céder car on n’a plus le choix », ajoute Olfa pour rejoindre l’idée de sa copine. Et de continuer : « Nous avons également essayé de trouver un foyer universitaire privé dans lequel on peut loger sauf que le seul disponible avait une capacité d’accueil qui ne dépasse pas une cinquantaine de personnes et était saturé. On aurait dû peut-être réserver dès le début  pour nous épargner toute cette galère ! »

Les foyers étatiques ou privés sont une bonne solution
Si pour Olfa et Nour, la recherche  d’un logement était une vraie galère qui ne prendra pas fin avant quelques semaines, pour d’autres, notamment  Nada et Ikbel, deux étudiantes inscrites à l’université Business school à El Mourouj, la recherche d’un logement n’était pas un vrai problème. Elles ont vite trouvé une chambre à deux dans la cité universitaire qui se trouve à quelques mètres de leur établissement. « Dès l’ouverture des inscriptions sur le site de la CU (Cité Universitaire), nous nous sommes inscrites pour réserver  une chambre à deux, à seulement 120  dinars la part de chacune d’entre nous  à l’année .Nous nous sommes installées assez rapidement dans notre nouveau logement. Habiter dans un foyer universitaire étatique et cohabiter avec une binôme sont une expérience que je suis en train de vivre pour la première fois dans ma vie. Les conditions sont confortables dans ce foyer, les chambres sont bien équipées et le bloc sanitaire est bien entretenu », a décrit Nada,  tout   excitée  pour démarrer  la nouvelle année universitaire.
Et de renchérir : « Le bâtiment est tout neuf,  il comporte plusieurs blocs et a une capacité d’accueil qui dépasse la centaine de personnes. Par contre, le foyer étatique destiné aux garçons n’est pas en bon état, m’apprend l’un de  mes  camarades de classe, qui songe finalement à cohabiter avec son copain dans un appartement situé à côté de la faculté ».
La recherche de logement, que ce soit un foyer privé ou étatique, ou d’appartement à louer, se poursuit pour un bon nombre d’étudiants  qui souhaitent s’installer rapidement et se consacrer à leurs études et cours.

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